AIMER A TRENTE ANS…

A.I.M.E.R. est né il y a plus de 30 ans. Au commencement, l’urgence était d’apporter aux enfants démunis vivant dans la rue, nourriture, hygiène et soins. Très vite s’est imposée la scolarité. Mais, ce n’était pas suffisant. Il fallait aller plus loin pour leur permettre de se réinsérer dans la société et surtout de gagner de quoi vivre.  La solution : que ces enfants puissent soit poursuivre des études, soit acquérir un métier. Eviter qu’ils aspirent à se rendre, parfois au péril de leur vie, dans des pays développés. Une seule solution s’impose : mettre en place, si possible dans chaque Centre, la formation professionnelle pour leur apprendre un métier. Aujourd’hui, la réalité est là. Certains jeunes ont pu poursuivre des études : maîtrise de Lettres modernes pour Ouédrago (Sabou) ou encore Gontran Nikiéma, devenu professeur de français dans un lycée au Burkina Faso avant de devenir le président d’ABOB après le décès de Petit Léon, son fondateur. Victor, protégé de la Voix du Cœur est devenu professeur d’anglais après une maîtrise de Lettres et civilisation des pays anglophones. Il est néanmoins très actif au sein du Centre. En Colombie, Elisabet, après un parcours difficile, est enseignante et s’implique beaucoup auprès de Ponte en mi Lugar.

Nombreux aussi ceux qui sont devenus restaurateurs, conducteurs de bus, infirmiers… Pour ceux qui ont choisi la formation professionnelle, dès la fin de leur apprentissage, ils sont aidés par les Centres qui financent leur installation : achat de machines à coudre ou encore des outils nécessaires pour les futurs garagistes, plombiers, maçons, mécaniciens… Tous ces efforts sont payants et permettent aux jeunes de s’installer professionnellement et de rester dans leur pays. Nous reprenons, dans ce bulletin, quelques exemples de jeunes qui s’en sont sortis.                                                                                   Colette Menguy

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